Les 5 commandements pour des vêtements responsables

S’habiller, de nos jours, est devenu un véritable enjeu de société et pour certains, un véritable enfer. Entre les marques classiques qui proposent des vêtements à bas prix, tout en restant dans les tendances actuelles, et les marques éco-responsables avec des vêtements souvent plus chers si l’on compare seulement le prix d’achat.
Il y a de nombreux abus concernant la fast-fashion, mais on remarque aussi beaucoup d’abus avec ce qu’on appelle communément « le green-washing ». Il est vrai qu’acheter des vêtements peu chers paraît très tentant, mais acheter des vêtements durables peut permettre de mettre fin à l’ère de la fast-fashion. Peut-on faire un choix juste et surtout, éclairé ? Comment s’y retrouver devant tant de marques disponibles et tant de produits ?
Les 5 commandements pour des vêtements responsables
Définir un vêtement durable et responsable est compliqué tant il peut l’être par différents moyens. Les vêtements responsables n’ont pas besoin de réunir ces cinq conditions pour devenir responsables, mais il est vrai que plus il y a de conditions remplies et meilleur sera leur impact environnemental et sociétal. Après de nombreuses recherches et de nombreux articles consultés, voici nos cinq commandements qui font qu’un vêtement est plus responsable.
Tout d’abord nous allons vous présenter ce que font la plupart des entreprises à impact. En général, la première chose qui fait d’un vêtement classique un vêtement responsable est le choix des matières premières utilisées. Les marques durables font de ceci, leur ligne de conduite. Tout est tourné autour de la matière, puisque c’est la première chose qui pollue dans la mode. En effet, la mode classique, et plus particulièrement depuis l’avènement de la fast-fashion, les marques utilisent du coton, du polyester, etc… Mais le problème avec ces matières premières, c’est qu’elles sont soit très gourmandes en eau (cela cause des problèmes d’approvisionnement et des problèmes environnementaux), soit produites chimiquement (et dans ce cas, elles créent encore plus de dégâts environnementaux).
Prenons l’exemple du coton. C’est une des pires cultures du monde. Elle nécessite énormément d’eau, et subit parfois de lourds traitements chimiques tels que les pesticides. De plus, cette culture est souvent réalisée dans de mauvaises conditions, avec des agriculteurs souvent très mal payés. Ainsi, tout le but des matières premières écologiques réside dans le fait d’améliorer les cultures présentes pour la mode, et de stopper les cultures dites conventionnelles. Ceci permettra d’augmenter le nombre de cultures écologiques voir biologiques, de mieux rémunérer les producteurs, d’avoir des matières premières de grande qualité et ainsi d’amoindrir l’impact des cultures dans l’environnement.
Aussi de plus en plus de créateurs choisissent d’utiliser des matières recyclées, comme du coton recyclé, du lin ou bien même du polyester. Il est aussi possible de récupérer directement des chutes de tissus, des fins de rouleaux ou bien des vêtements usés ou abimés pour créer de nouvelles pièces. Les matières recyclés et upcyclés sont une très bonne alternative puisqu’elles permettent de ne pas produire davantage. Comme on dit "rien ne se perd, tout se transforme " !
De plus, la plupart des entreprises adoptent une production locale et Made In France. En effet, depuis des années, nous voyons les usines de production françaises fermer une à une. Depuis les années 2000 et le début des grosses usines asiatiques, la plupart des marques ont décidé d’exporter leur production dans ces pays. Cela a causé de nombreux soucis, notamment sur le nombre d’emplois. En fermant leurs usines de production, ces entreprises ont du licencier des dizaines voir des centaines de salariés, fermant aussi la porte à leur savoir-faire unique. En parallèle, nous remarquons une augmentation de la relocalisation de la production en France depuis quelques années. Ce sont souvent des entreprises durables et responsables qui font ce choix. En faisant cela, elles permettent une augmentation des postes de travail dans des zones souvent rurales. Ceci entraîne un regain dans l’économie du territoire puisque les salariés s’installent souvent aux alentours de l’usine, et dépensent leur pouvoir d’achat dans une zone proche. Ce choix est aussi responsable car il permet aux vêtements d’être acheminés directement de France, au lieu d’être acheminés de l’autre bout du monde. Cela permet une réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise, et la rend plus responsable vis-à-vis de la planète et de ses consommateurs.
Le troisième commandement pour des vêtements responsables est l’intégration sociale. C’est une partie très importante. En effet, il arrive souvent que dans le secteur de la mode mais pas seulement, les producteurs ne soient pas rémunérés à la hauteur de leur travail et ceci pour réduire les coûts d’achat du vêtement. En faisant cela, les marques appauvrissent leurs producteurs et leurs employés agricoles pour leurs propres intérêts. Une marque responsable doit être transparente avec sa clientèle et appliquer des prix justes et faire respecter les droits humains par leurs collaborateurs pour que les employés accèdent à un salaire correct, des avantages sociaux et un bien-être amélioré.
Enfin, le dernier commandement d’un vêtement responsable, et pas des moindres ! Choisir la précommande comme méthode de production. Ce système permet entre autres de ne pas dépendre d’un stock. Ceci est bénéfique pour les marques comme pour l’environnement puisque sans stock, cela permet de produire à la demande et ainsi de réduire le gaspillage et l’impact carbone. De plus, produire à la commande permet à une entreprise d’avoir un système plus sécuritaire en ne dépensant seulement pour produire les pièces demandées. Et c’est ce que nous vous proposons chez Molow !
Faites donc attention à l’origine des matières premières, et dans quelles conditions ont été fabriqués vos vêtements. Si ces critères sont flous, essayez de changer pour une marque plus soucieuses de ces enjeux. Bien sûr, une entreprise peut être responsable en cochant d’autres points, mais ce sont les points principaux à retenir pour voir qu’une marque est responsable ou non.